Suite à la sortie de résidence au Théâtre Paris-Villette.
Avec une vraie fausse légèreté et une authenNque sincérité, Valérie Vinci dit sur scène son irrépressible besoin de créer, d'inventer, de ré-enchanter. En habitant simplement le plateau de théâtre sur lequel elle déploie, sans une once de narcissisme ou de désinvolture, son étonnant peNt monde fait de bric et de broc, peuplé de hanNses et de fantômes, innervé de mots, de chansons, et de gestes graves et rieurs qui se répètent à l'envi, la comédienne fait naître un univers plein de fantaisie et de sensibilité. VerNgineuse et jubilatoire mise en abyme, sa pièce cousue main "Peut-être que j'ai dormi" parvient à conjurer nos solitudes comme à célébrer la beauté fragile et profonde de l'art et de la vie qu'elle fait inNmement s'entremêler.
Christophe Candoni